Raconter une histoire avec son corps
Derrière cette belle phrase se cache un vrai sport et des années d’efforts.
La danse classique est née au XVIIème siècle. C’est un Mr Pierre Beauchamp qui a imaginé les pas et les 5 positions du parfait équilibre.
Les spectacles avaient lieu à la cour et dans les châteaux. A l’époque, pas de tutu - trop sexy ! C‘est au XIXème siècle qu’il est apparu. Long, parce que cela ne se faisait pas trop de montrer ses cuisses aux spectateurs !
La danseuse d’aujourd’hui porte un tutu court aux représentations mais la tenue de cours est plus simple. D’abord, le justaucorps porté sur des collants blancs ou roses. On ajoute par-dessus un délicieux cache-cœur. Rien que la tenue, ça donne envie de faire de la danse !
Les « pointes » sont des chaussons au bout extrêmement dur qui permettent de se hausser sur le bout des pieds. Aie ! Ça fait mal ! Mais c’est beau…
Les débutantes se contentent de « demi-pointes » le temps que leurs pieds se fortifient. Chignon obligatoire : pas question d’avoir la mèche dans l’oeil !
Le talent et le travail
Côté cours, on peut suivre la filière professionnelle. Réservée aux vraies « dingues de danse », on y accède par concours des écoles de l’opéra et des conservatoires. Il faut beaucoup de talent et de travail. En plus de la danse, les élèves suivent des cours de musique, de chorégraphie, d’anatomie ainsi qu’un enseignement scolaire !
Comme la plupart des filles, tu peux t’inscrire au conservatoire de ta ville ou dans une école privée. Mais là aussi il faut beaucoup travailler. C’est à ce prix que ton corps se pliera aux arabesques, grands écarts, grands jetés, cambrés…